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Important :
Dans un cas pathologique, ce mode alimentaire pourra être pratiqué en parallèle d'une cure allopathique (Traitement médicamenteux) ou même d'une chimiothérapie avec avis du médecin (N'hésitez pas à en parler à votre médecin)
Qu’est-ce que le microbiote intestinal ?
Le microbiote intestinal regroupe des milliers de milliards de microorganismes vivant principalement dans l'intestin. Il s’agit essentiellement de bactéries, mais aussi de levures et de virus.
Constitution du microbiote intestinal :
Le fœtus est considéré comme stérile, tant qu'il est dans le ventre de sa maman. C’est durant la naissance et les premières années de vie (2 ou 3 premières) que son microbiote se constitue.
- Lors d’une naissance par voie basse (Voies naturelles), le bébé entre en contact avec les micro-organismes du vagin et de l'intestin de sa mère, via les selles parfois expulsées. Puis, il aura l'occasion d'ingérer un peu de microorganismes de la peau si il est nourrit au sein (Lait maternel) et peut recevoir à travers le lait certaines bactéries probiotiques(1) (ayant une action bénéfique sur la santé).
- Le lait contient aussi des sucres qui ont une activité prébiotique(2), c’est-à-dire favorable à la croissance du microbiote.
Informations -à retenir-
Qu'est-ce que les probiotiques ... et les prébiotiques ?
(1) Les Probiotiques :
D’après "l’Organisme Mondial de la Santé", les probiotiques sont des micro-organismes vivants, qui, ingérés en quantité suffisante, exercent des actions bénéfiques pour la santé.
-"l’Organisme Mondial de la Santé", 2001-
-Des probiotiques d’origine naturelle sont présents dans certains aliments;
On trouve les probiotiques en quantité suffisante dans les produits fermentés comme les yaourts (Non-industriels), les légumes fermentés ... Ces probiotiques aident à digérer le lactose du produit chez les personnes ayant des difficultés à le digérer.
(2) Les Prébiotiques :
A ne pas confondre avec les probiotiques. Les prébiotiques, eux constituent la nourriture des fameux probiotiques et sont donc essentiels au fonctionnement de ces derniers. Ils favorisent leur diversité et leur développement et permettent ainsi d’augmenter le nombre de microorganismes bénéfiques dans l’organisme, aux dépens des microorganismes pathogènes. Leur consommation participe à l’équilibre de notre microbiote et donc de notre organisme.
Ou trouvez les prébiotiques ?
Aliments riches en prébiotiques :
Ils sont présents en grande partie dans les aliments riches en fibres, ces fibres font partie de la famille des glucides complexes, à l'opposé des sucres et amidons, notre corps n’a pas la capacité de les digérer ni de les absorber. C’est pourquoi elles traversent notre tube digestif intactes. En arrivant dans l’intestin, les fibres alimentaires vont être en contact avec nos bactéries amies, capables de les digérer et de les décomposer. C’est en se nourrissant de ces prébiotiques, que les probiotiques vont croître plus rapidement, se diversifier et donc augmenter les effets sur la santé. Ils vont aider à maintenir la barrière intestinale et à la assainir, à réguler l’absorption des nutriments par le côlon, à renforcer nos défenses naturelles et à diminuer les troubles digestifs.
C’est pourquoi, je vous recommande fortement d’associer les probiotiques aux prébiotiques, que ce soit dans son alimentation ou sous forme de compléments alimentaires, pour une symbiose intestinale avec cette association. Cela permet de prendre soin de sa flore intestinale grâce à une action complète grâce à cette association Probiotiques-Prébiotiques.
+ de détails dans la page -"Qu'est-ce que les probiotiques ... et les prébiotiques ?"-
À l’âge adulte, la composition et le fonctionnement du microbiote sont relativement stables, même si le système se régule en permanence et se rééquilibre en fonction de facteurs extérieurs, tels que l’alimentation ou les traitements antibiotiques.
Le microbiote se constitue entre la naissance et les 2-3 premières années de la vie.
Intestin, peau, vagin, bouche… : chacun son microbiote
Si le microbiote intestinal est le plus abondant de l’organisme, il n’est pas le seul. En effet, plusieurs régions du corps comprennent également de nombreux microorganismes, comme la sphère ORL (bouche, nez, gorge…), la peau, le vagin ou encore le poumon. Ces derniers jouent également des rôles importants pour leur hôte.
Sur la peau ou dans le vagin, le microbiote participe à la lutte contre les agents pathogènes et les infections. Dans le poumon, que l’on a longtemps pensé stérile, il pourrait avoir une action similaire et exercer une influence sur le développement de certaines pathologies respiratoires comme l’asthme, la bronchopneumopathie obstructive (BPCO) ou encore la mucoviscidose. Mais le microbiote renferme des secrets et son impact sur la santé reste encore mystérieux par bien des aspects.
Quelles sont les fonctions normales du microbiote intestinal ?
Les liens entre notre organisme et le microbiote sont très étroits.
Tout d’abord, le microbiote intestinal jouerait un rôle fondamental dans la digestion. Il dégrade des aliments complexes que notre organisme est incapable de digérer seul : les fibres végétales, comme la pectine ou certains amidons, contenues dans les fruits, légumes et céréales. Diverses espèces bactériennes interviennent à tour de rôle, et les transforment en molécules qui nous sont indispensables. De ce fait, si l’alimentation n’est pas suffisamment riche et variée en fibres, le microbiote en pâtit, et perd de sa richesse.
On doit également au microbiote intestinal une implication dans la production de certaines vitamines essentielles à l’organisme, comme la vitamine K ou certains types de vitamines B comme la biotine.
Autre rôle majeur : nous protéger contre les pathogènes, tout d’abord en « occupant la place » ce qui les empêche de nous coloniser, mais aussi et surtout en dialoguant avec le système immunitaire. En effet, le bébé naît avec un système immunitaire immature au niveau de l’intestin. En s’installant progressivement, le microbiote va permettre au système immunitaire d’apprendre à faire la différence entre les microorganismes « amis » et les pathogènes.
D’autres recherches suggèrent que le microbiote intestinal joue un rôle dans bien des fonctions de notre organisme : la croissance, la satiété, la lutte contre la douleur, la sensibilité au stress, le contrôle des réactions inflammatoires…
Le microbiote intestinal joue un rôle dans bien des fonctions de notre organisme.
Le microbiote intestinal assure son propre métabolisme en puisant dans nos aliments (notamment parmi les fibres alimentaires). Dans le même temps, les micro-organismes qui le constituent jouent un rôle direct dans la digestion :
Des animaux élevés sans microbiote (dits axéniques) ont ainsi des besoins énergétiques 20 à 30 % fois supérieurs à ceux d’un animal normal.
Le microbiote agit en outre sur le fonctionnement global du tube digestif : des animaux axéniques ont une motricité du tube digestif ralentie. La différenciation des cellules de leur paroi intestinale est inachevée, tandis que le réseau sanguin qui l’irrigue et le réseau local de cellules immunitaires sont moins denses que chez les animaux pourvus d’un microbiote intestinal. Or ce système vasculaire a un rôle déterminant pour le métabolisme nutritionnel et hormonal, ainsi que pour l’arrimage de cellules immunitaires au sein de la paroi intestinale.
Le microbiote intestinal participe d’ailleurs pleinement au fonctionnement du système immunitaire intestinal, indispensable au rôle barrière de la paroi intestinale. Dès les premières années de vie, le microbiote est en effet nécessaire pour que l’immunité intestinale apprenne à distinguer les espèces amies (commensales) des pathogènes. Des études montrent que le système immunitaire de souris axéniques est anormal : leurs plaques de Peyer, inductrices de l’immunité au niveau intestinal, sont immatures et leurs lymphocytes, effecteurs des réactions immunitaires, sont en nombre réduit. Leur rate et leurs ganglions lymphatiques, des organes importants pour l’immunité générale de l’organisme, présentent également des anomalies structurelles et fonctionnelles.
Par ailleurs, il est établi que des bactéries comme Escherichia coli luttent directement contre la colonisation du tube digestif par des espèces pathogènes, par phénomène de compétition et par production de substances bactéricides (bactériocines).
Microbiote et inflammation
L’inflammation est un processus biologique important, étroitement corrélé à l’immunité : il existe à la fois un niveau d’inflammation physiologique, indispensable à l’activation immunitaire et qui permet notamment le contrôle du microbiote, et des réactions inflammatoires importantes, déclenchées en présence d’espèces pathogènes. Ce dernier mécanisme repose notamment sur la présence de composants bactériens inflammatoires, comme les lipopolysaccharides (LPS) présents à la surface de certaines bactéries (Gram négatif). Ces antigènes provoquent une réaction immunitaire qui conduit à la production de médiateurs pro-inflammatoires (cytokines) par les macrophages de l’intestin. Une inflammation locale est déclenchée et la perméabilité de la paroi intestinale augmente. Les LPS peuvent alors traverser cette dernière, passer dans la circulation sanguine, et provoquer un phénomène inflammatoire dans d’autres tissus cibles.